Bowling de Paris
 

Entrée principale après le péage
Les drapeaux indiquent le tournoi international du week-end de pâques
 

 
   

  
 

  



Vue panoramique de l'étage, il ne reste que les pistes et quelques quilles
dans les goutières, au fond le trou béant par ou les machines ont été sorties

 

Ce même trou vu de l'exterieur (près de moi si vous regardez bien,
il y a Maxim le mécano, mais sur fond noir on ne le distingue pas bien).
 


La dernière machine du rez de chaussé qui disparait 

Le bowling du Bois de Boulogne jardin d'acclimatation, 
est détruit pour laisser place à la Fondation Louis Vuitton.
Projet de Franck Gehry arch

  
Les travaux en cours










Travaux terminés
La Fondation Louis-Vuitton avance au grand jour
Le Conseil de Paris devrait autoriser, aujourd'hui, l'institution à s'installer dans un bâtiment dans le bois de Boulogne. 
Le projet est désormais public après des années de discussions confidentielles.

NOUVEAU CHAPITRE dans l'épopée de la Fondation Louis-Vuitton : le Conseil de Paris, qui se tient depuis hier et, au moins, jusqu'à demain, est invité à autoriser la réalisation, dans le bois de Boulogne, de l'établissement dédié à l'art et à la création que le groupe LVMH entend ouvrir en 2010 dans un bâtiment conçu par le célèbre architecte Frank Gehry. Le projet et son audacieuse maquette avaient été révélés en grande pompe le 2 octobre, mettant fin, sans doute, à l'un des secrets les mieux gardés de Paris. L'idée d'une fondation chatouillait les dirigeants de LVMH, Bernard Arnault en tête, depuis une quinzaine d'années. Le bois de Boulogne semblait tout indiqué puisque le leader mondial du luxe y gère le Jardin d'acclimatation. Les conditions n'étaient toutefois pas réunies, jusqu'à ce que, notamment, le bowling ferme et offre l'opportunité d'un terrain disponible.
 
Mais avant même cela, Bernard Arnault devait savoir à quel architecte il confierait cette mission. Subjugué quelques années plus tôt par le musée Guggenheim de Bilbao, le président de LVMH avait en effet rencontré Frank Gehry. Un jour de septembre 2001, il emmenait l'architecte au bois de Boulogne. Frank Gehry eut un coup de foudre pour ce site qui lui rappelait Proust et l'histoire veut qu'il ait dessiné ses premières esquisses dans l'avion qui le ramenait à Los Angeles. Lui assure en tout cas avoir été « frappé dès le début par l'idée d'un musée transparent », d'une grande serre qui profiterait de son environnement naturel.
 
« À partir de cette base, nous avons montré des maquettes rudimentaires, des gestes très spontanés, à Bernard Arnault »,raconte Marc Salette, qui, avec Edwin Chan, mène ce projet aux côtés de Frank Gehry. Un des modèles de bois, Plexiglas et papier coloré a tout de suite séduit le président de LVMH. Des mois de travail et de rencontres à Los Angeles ou Paris ont alors suivi, sans oublier ce qui est devenu la traditionnelle vidéoconférence du mardi soir. L'équipe de Gehry faisait le voyage munie d'énormes boîtes contenant les maquettes, « car c'est notre façon de communiquer avec les clients », note Marc Salette. 
 
C'est aussi la manière très tactile qu'a Frank Gehry de façonner un bâtiment. Cette fois, pas moins d'une cinquantaine de maquettes, plus ou moins grandes, plus ou moins détaillées, ont jusqu'alors été fabriquées. L'équipe est aussi retournée au bois de Boulogne. « Nous l'avons vu à toutes les saisons », assure Marc Salette. Et tandis qu'une autre personnalité incontestable, Suzanne Pagé alors sur le point de quitter la direction du Musée d'art moderne de la Ville de Paris, était choisie pour imaginer le contenu du futur musée, les meneurs du projet s'employaient à rencontrer toutes les parties prenantes de l'aventure : les artistes, le ministre de la Culture et, bien sûr, la mairie de Paris, propriétaire des lieux.
 
Agir dans le plus grand respect Ainsi, il y a environ deux ans, une réunion en comité restreint se déroulait dans les bureaux de Bertrand Delanoë. La Ville était d'emblée partante, mais elle avait l'enthousiasme raisonnable. Pour elle, Frank Gehry et Bernard Arnault, comme les autres, devaient se plier à la règle. Par exemple, les documents d'urbanisme, alors sur le point d'être adoptés, prévoient que les bâtiments construits dans les bois parisiens ne peuvent pas dépasser un étage. « Mais quand les gens ont du talent, les contraintes ne leur posent pas de problème, remarque-t-on dans l'entourage du maire. D'ailleurs, ce projet s'est fait beaucoup plus simplement que beaucoup de projets parisiens. C'est une jolie histoire. » Chez LVMH, Jean-Paul Claverie, qui conseille Bernard Arnault notamment sur les questions de mécénat, renchérit : « Dès le début, Frank Gehry a dit : « J'entends agir dans le plus grand respect. » Au fil des mois, les volumes des espaces d'exposition ont été positionnés puis l'enveloppe, cette grande voilure de verre comme gonflée par le vent, a été dessinée. Un bassin artificiel est apparu au sol, qui doit donner encore plus de légèreté au bâtiment. Les murs des salles aussi ont changé. Sous la peau de verre, leur surface était à l'origine prévue en titane multicolore. Jean-Paul Claverie se souvient qu'un jour « Bernard Arnault se demandait si ce ne serait pas mieux en une seule couleur, en blanc par exemple. Or le lendemain, sans le savoir, Frank Gehry est justement arrivé avec une maquette en blanc. »  Le projet poursuit aujourd'hui son évolution. « Depuis octobre, les choses se sont encore affinées, note Jean-Paul Claverie. On arrive à quelque chose de quasiment définitif. » Toute cette histoire, désormais officielle, sera d'ailleurs racontée, notamment en maquettes, lors d'une exposition au pavillon de l'Arsenal au début de l'année prochaine.
 









 



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